mercredi 29 août 2007

L'homme à la petite boîte

Un vieil homme, en apparence seul dans l'univers, n'ayant pour toute possession qu'une petite boîte, déambule toute la journée durant sur les trottoirs de la ville du levé au couché du Soleil.

Si l'on décidait de s'arrêter au passage de l'homme plutôt que de presser le pas, que trouverions-nous dans sa tête et son coeur? Combien de gens l'homme a-t-il croisés? Combien de sourires lui a-t-on adressés dans son existence, aujourd'hui? Quels beaux souvenirs, de belles histoires, habitent son coeur et combien se faneront avec son dernier souffle et se perdront à jamais sans avoir été partagées? Autant de questions simples que le passant moyen ne se posera pas ou encore seulement après la terrible annonce au téléjournal quotidien.

Sans famille ou amis, bien qu'il ne possédait qu'une petite boîte, le vieil homme sur son banc de parc profitait paisiblement d'un autre couché de soleil. À cet instant l'homme fut violemment agressé, la tête et le visage mutilés par de violents coups, sa petite boîte volée.

Que pouvait donc contenir cette petite boîte pour réveiller toute la cupidité de l'homme suscitant une violence telle qu'elle arracha la vie à cet homme sans histoire? Pourquoi vouloir déposséder un homme ne possédant que si peu de possession? Votre narrateur, omniscient, l'a déjà aperçu. La petite boîte ne contenait qu'une vieille couverture de laine toujours pliée soigneusement, permettant au vieil homme de profiter des nuits étoilées un peu fraîches plus tard en saison.

Un homme vient de mourir, on l'a sauvagement battu, il n'y aura personne pour identifier sa dépouille, poser deux pièces sur ses yeux afin de payer son passage dans l'autre monde.

jeudi 7 juin 2007

Sacco et Vanzetti


C'est en écoutant cet air connu, à la mode il y a environ trente-cinq ans, faisant mention d'un certain 'Nicola' que j'ai u envie de lire, fouiller, plonger dans l'histoire, devenir archéologue de fin de soirée, savoir pour qui, comprendre le pourquoi, qui étaient donc ces Nicola et Bart ?

Nous sommes au début des années soixante-dix. À l'heure du lendemain de toutes ces revendications en tout genre, ces changements sociaux importants au coeur d'une Amérique moribonde pourtant forte de grands exploits, encore tout récents dans la mémoire collective. Peut-être un coup d'adrénaline, le sentiment de quasi-invincibilité d'un peuple qui a subitement grandi et gagné trop de centimètres trop rapidement.

Une Amérique qui avait su s'allier à ses puissances d'autres horizons pour guérir le monde de sa deuxième grande guerre et de son fascisme devenu adolescent. Vainqueur sur eux les méchants, coupable eux d'actes de racisme sans précédant dans l'histoire. Les héros américains reviendront du front, ils seront blancs comme noirs vous diront-ils ...Portés par la foule, glorifiés par les médias, ils seront surtout blancs, ceux que vous verrez, de qui vous entendrez parler... Cette guerre aura peut-être détourné l'attention de son sein malade d'un cancer avancé. Ces braves Afro-Américains ayant porté les armes, risquer leur vie pour ce qu'ils croyaient être leur pays en tant que citoyens à part entière se verront pourtant interdire le droit de partager la banquette d'un autobus avec un blanc... Le cancer aujourd'hui en rémission est toujours dormant. Une autre guerre fera rage en ses propres frontières, mais celle-là personne ne la souhaite puisqu'elle ne fait construire aucun avion, ne profitera ni à l'économie ni au complexe militaro-industriel. Peut-être pour tenter de rassembler son peuple à nouveau, on trouvera coup sur coup deux gamins avec qui se chamailler à l'est. Bien à l'est de l'Allemagne muselée, dans la cour tout juste à l'ouest d'une autre nation vaincue et humiliée elle aussi muselée.

Vainqueur de la plus formidable course-entreprise de l'Histoire humaine: la course vers la lune, Vainqueur de la toute puissante Allemagne, l'Amérique devra pourtant s'avouer vaincu devant ces touts petits hommes de la forêt fabriquant des pièges en bambous s'avérant plus efficace que toute la technologie du géant indésirable venant de débarquer. On se trouvera aussi de terribles ennemies pour garantir l'unité nationale. Ainsi, dans la culture populaire, une marée rouge et un péril jaune attendront, guetteront chaque Américain qui osera s'aventurer hors de chez lui

Bref, c'est en ces lendemains, qu'une nouvelle génération qui elle ne souhaite plus de guerres s'arrête, pense et tente de ne pas oublier ceux qui l'avait presque été...

Je parcoure ici un but de l'histoire américaine, mais la musique qui me fait ainsi réfléchir est tirée d'un film lui Italien, je n'ai pas le courage ce soir, de parcourir ces moments de l'histoire italienne. Je me promets d'y revenir pourtant. Mais l'histoire de ces deux Italiens des années 20 : Nicola Sacci et Bartolomeo Vanzetti est quant à elle bien américaines et intimement liée à sa longue histoire avec la peine de mort. Ces derniers ayant vécu à une époque où malgré le rêve américain glorifié dans ces nouvelles images cinématographiques, à l'aube d'une grande dépression il était très difficile de faire sa place au soleil et à plus forte raison pour ceux qui venait d'un autre horizon.

L'art par sa beauté et sa longévité a cette possibilité extraordinaire de nous rappelé un petit indice d'Histoire lorsque l'on s'arrête quelques instants pour se demander pour qui, pourquoi...

C'est désormais la gorge un peu plus serré que j'écouterai cette chanson, qui salue bien deux hommes qui n'auraient pas dû devenir célèbres ainsi...


Il faut voir combien à l'époque, pourtant sans télé ni internet, l'opinion populaire mondiale c'était ralier dernière ces deux hommes.

Les dernières paroles de Vanzetti avant son exécution deviendront célèbres dans le monde parallèle anarchiste:

“If it had not been for these things, I might have lived out my life talking at street corners to scorning men. I might have died unmarked, unknown, a failure. Now we are not a failure. This is our career and our triumph … That last moment belongs to us. That agony is our triumph.”


Joan Baez dans sa chanson reprendra ses tout derniers mots:

Here's to you, Nicola and Bart
Rest forever here in our hearts
The last and final moment is yours
That agony is your triumph

L'interprète de la chanson :

http://en.wikipedia.org/wiki/Joan_Baez

Le compositeur:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ennio_Morricone

Un vidéoclip de la chanson avec images d'archives :

http://www.youtube.com/watch?v=73agKr1b6cw

Deux sites qui relatent de façon un peu partisane les faits:

http://www.brix.de/bibliothek/liederbuch/sacco_und_vanzetti.html

http://www.drapeaunoir.org/eu/sacco/affaire.html

Le film en question:

http://www.imdb.com/title/tt0067698/


mardi 24 avril 2007

De retour avec le printemps.

Il y a longtemps déjà que j'ai ajouté un billet à ce blogue. Sa créature déjà moribonde alors, est sûrement morte d'inanition depuis. Qui sait, peut-être son instinct de survie lui aura t'il commandé l'hibernation jusqu'au renouveau du printemps.

Pour ma part, les dernières semaines m'ont été parsemés de beaucoup plus de rires, beaucoup plus de sourires et beaucoup moins de pensées grises. Les jours de pluie se sont dissipés peu à peu révélant des éclaircies de plus en plus nombreux. Un regain d'énergie me permet maintenant, malgré le stress toujours constant au boulot, de reprendre un certain contrôle sur la vie qui défile sous mes yeux et d'y apporté davantage de fantaisies.

Trois raisons bien distinctes les unes des autres, travaillant de concert, ont sûrement contribué à ce renouveau tant attendu. Chacune d'elle, individuellement, aurait sans doute réussi plus discrètement en plus de temps, mais ici le résultat est plus spectaculaire. Il y a même un quatrième front, sur lequel je n'ai toujours pas eu le temps de me pencher faute de temps et toujours désorganisé au quotidien, qui me permettrait sans doute de consolider les acquis récents et de poursuivre sur cette magnifique lancée. Je me promets bien d'y voir d'ici quelques semaines.

Non, je ne m'envole pas, je ne veux pas m'envoler, les ailes ne m'ont jamais porté bien loin. En revanche mes deux pieds, pourtant lourdement bottés, eux ne m'ont jamais tout à fait abandonné et ont parcouru des milliers de kilomètres. Pour ma part, c'est bien les pieds sur terre que je franchis les plus grandes distances.

dimanche 11 mars 2007

'Lacuna'

lundi 5 mars 2007

.

.

mardi 20 février 2007

Nutrition Mentale

Hier soir, dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois, qui fête cette année son vingt-cinquième anniversaire, j'avais une invitation spéciale pour assister à quelques projections étudiantes de haut calibre, parmi les meilleurs espoirs du cinéma québécois.

Nous était présenté une délicieuse sélection de dix courts métrages et films d'animations desquels je suis plutôt friand. En quelques quatre-vingt-dix minutes ce n'est pas qu'un seul, mais plutôt dix univers tous différents qu'y nous est partagé.

Ma meilleure amie y présentait en première mondial ( oui, oui c'est écrit, voir la photo!!! ) un petit film d'animation très amusant et particulièrement réussi. Si réussi en fait que je ne serais pas étonné s'il se retrouvait aux archives nationales de l'ONF au côté de ces autres grandes oeuvres de l'animation.

Étaient aussi présentés:

Une ex., après une soirée à boire, décide de retourner voir son ex. qui s'est depuis casé avec une autre, mais l'attirance y est toujours...Une petite soeur fantasme et envie les jeux amoureux de sa grande soeur...Après six mois passés au Péru, une jeune femme revient chez elle la tête pleine de merveilleux souvenirs...L'histoire désopilante d'un jeune homme à tête-boule-sans-visage...Un amoureux fou, décide littéralement de s'emballer pour retrouver sa douce moitié...des envahisseurs de l'espace...Mais qui donc mange qui dans cette version de la célèbre histoire d'Hansel et Gretel, ...Deux truands de petite envergure en rencontrent un troisième à peine plus grand...

Vous tous qui bloguez, vous savez bien que vous aimez être apprécié ou à tout le moins être lu. L'on vous enverra généralement de bons commentaires puisque rares seront ceux qui prendront, voir perdront leur temps à vous composer une remarque désobligeante. Tous ces commentaires sont cependant en différé, vous n'aurez habituellement pas le trac de ressentir les premières réactions. Dans la salle de projection, les réactions sont franches et spontanées. Au fil des images qui se succèdent, vous compterez les rires ou les minutes passées sans la moindre réaction. Lorsqu'on passe de nombreuses semaines sur quelques minutes à peine de pellicule, disons que l'on préfère être apprécié. Rassurez-vous, la salle s'est bien amusée et mon amie fût rassurée dès les premiers rires de la salle. Je ne connais pas cette sensation, mais je suis certain qu'elle devait être particulièrement agréable. Une fois toutes les projections terminées, les réalisateurs en herbe étaient invités à monter sur la scène pour parler de leur création. Le copain de mon amie la regardait fièrement et avec raison. J'y pense, je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui dire combien j'étais fier d'elle et heureux de me compter parmi ses amis. Je crois que je devrais lui envoyer un beau bouquet à elle aussi.

Après dix histoires comme celles-là, j'ai fait le plein d'idées, elles se bousculent maintenant dans ma tête. Si le plus récent guide alimentaire canadien ne mentionne rien à ce sujet, à mon avis ce devrait être un nouveau groupe nécessaire au quoditien: «Histoires et produits imaginaires». Je me fais mille et une promesses que moi aussi je trouverai ma voie et me mettrai à créer...Des tas de tes promesses en l'air qui ne survivront probablement pas à la fin de la semaine...mais qui sait, il est toujours agréable de se laisser aller et s'imaginer...

samedi 10 février 2007

Soupe-repas asiatique au poulet

Trouvée il y a déjà plus de deux ans de ça sur mon site (de culinaire) préféré:
http://www.telequebec.tv/sites/aladistasio/, ce soir j'ai envie de me faire un petit plaisir réconfortant: une bonne grosse soupe. Et puis il y a toujours de belles histoires autour d’un bon bol de soupe.

« Chaud, remontant, réconfortant… et tout ça dans un seul bol. »

Émission diffusée le 26 novembre 2004
invité : Josée di Stasio

4 portions - juste une pour moi.
(merci à Sara de rayer des mots parfois, pcq ici sur Blogger on peut pas le faire facilement)

· 200 g (7 oz) de nouilles aux œufs chinoises ou soba
Ce soir ce sera 2 paquets de 'Snack Noodels tm' Ramen 3oz du dépanneur d'à côté.

· 30 ml (2 c. à soupe) de sauce soya 10 à 15 petits splouchs de sauce soya.

· 15 ml (1 c. à soupe) de miel Grosse cuillère de miel lichée, égalisée avec la langue
.

· 2 gousses d’ail hachées Ah tiens, je vais en mettre 3!

· 4 hauts de cuisse de poulet désossés ou 4 suprêmes de 120 g (4 oz)

· Un paquet ‘general standard’ Canada numéro un du Provigros.

· 1,5 l (6 tasses) de bouillon de poulet concentré ou de légumes

· Restant de soupe habitant au poulet.

· 45 ml (3 c. à soupe) de gingembre frais râpé One ginger mutt to go!

· 45 ml (3 c. à soupe) de citronnelle finement hachée ou 30 ml (2 c. à soupe) de zeste de citron ou de lime Napa, napa et napa, tanpis L

Légumes, au choix:

· Bok choy ou chou nappa émincé

· Champignons cremini (café) émincés ou shitake dont on aura retiré le pied

· Carottes en julienne, jeunes pousses d’épinards ou oignons verts émincés

· Brocoli en petits bouquets Ouais bon, moi je vais faire avec ce que je trouve tiroir légume.

Chaud, remontant, réconfortant… et tout ça dans un seul bol.

Préchauffer le four à 220 °C (425 °F).
Tapisser une plaque à cuisson d’une feuille de papier parchemin ou d’aluminium.
Dans une casserole, porter de l’eau à ébullition pour la cuisson des nouilles. Retirer du feu.
Dans un bol, mélanger la sauce soya, le miel et une gousse d’ail. Y laisser mariner le poulet quelques minutes Moi j’y vais avec la technique du sac ziploc que je réutilise tout le temps.
Déposer le poulet sur la plaque à cuisson et cuire au four 15 min ou jusqu’à ce qu’il soit cuit. Rabattre le papier sur le poulet et réserver au chaud.
Cuire les nouilles selon les indications du fabricant. Égoutter et rincer sous l’eau froide. Réserver.
Dans une casserole, porter le bouillon à ébullition et y ajouter le gingembre, la citronnelle ou le zeste de citron ou de lime et l’autre gousse d’ail. Laisser mijoter 5 min à mi-couvert.
Peu de temps avant de servir, ajouter au bouillon 375 ml (1 ½ tasse) de légumes par portion et cuire quelques minutes seulement pour les garder bien croquants.
Émincer le poulet et le réserver au chaud.
Déposer les nouilles dans une passoire et les tremper 1 min dans le bouillon bouillant pour les réchauffer.

Au service, partager les nouilles dans le fond de grands bols à soupe et recouvrir avec les légumes. Garnir avec des morceaux de poulet et y verser le bouillon chaud.

Accompagner d’un assortiment de condiments tels que sauce soya ou tamari, Sambal Oelek, pâte de piments à l’ail, coriandre fraîche.

Moi, j’ajoute:
À manger seul ou en bonne compagnie mais dans tous les cas,
Savourez et jouissez!

Vu ici en version --je-surf-sur-internet...oh-ça-sent-le-brûlé...shit-le-poulet!!!-- poulet remplacé par morceaux de roches volcaniques.

ici, là-bas

(version 5)

J'ai toujours pensé que je me retrouverais lors d'un voyage là-bas,
Je m'y installerais sûrement, ce lointain là-bas deviendrait mon ici.
Tant d'années se sont passées déjà, où là-bas, je rêvais d'ici.
Je n'oublierai jamais pourtant d'où je viens là-bas : ici.

Du même tout-petit texte on y change à peine quelques lettres et une toute autre histoire se dessine.

J'ai toujours pensé que je la rencontrerais lors d'un voyage là-bas,
Je m'y installerais sûrement, ce lointain là-bas deviendrait mon ici.
Tant d'années se sont passées déjà, où là-bas, je rêvais d'ici.
Je n'oublierai jamais pourtant d'où je viens là-bas : ici.

Le Café Touski

C'était samedi dernier, j'étais là, ici même heure ( ou presque) même table. Les mots m'abandonnaient pour faire place aux lignes de code.


Une semaine plus tard, autre histoire, les lignes de code te taisent enfin et cèdent la place aux agrégats de mots qui reprennent tout doucement le chemin de la forme.

Tiens, je vais prendre le temps de répondres à ces tapes sur l'épaule offertes si gentillement plus tôt.

( Ah ben! Le charmant petit endroit à l'autre bout du spectre de la planète Starbuck et des sombres côtés de la force a en fait un son propre blogue!)

jeudi 8 février 2007

À la Quincaillerie




















Fort d'une barbe bien touffue,
D'un déguisement de parfait inconnu,
J'ai pu me glisser entre tous sans être vu,
J'ai tout vu, tout entendu,
Les ai presque tous et toutes reconnus.
Croyez-vous m'avoir vu?

Non je n'étais pas imposteur même si cette page ne s'était pas renouvelée depuis plus d'une semaine, non j'y étais en tant qu'observateur incognito, en tant que simple client puisque j'habite tout près. Méconnaissable, sans lunettes, dissimulé dernière une barbe de plus de quelques mois déjà, personne n'aurait pu me reconnaître, si ce n'est la serveuse qui m'y voit souvent. Je lui ai laissé un bon pourboire en échange de son silence et d'un ou deux sourires.

Ne croyez pas que je divulguerai les secrets et potins appris contre une bouchée de pain, non je ne dirai rien de rien, mon employeur a d'autres desseins.

mardi 30 janvier 2007

Dernier jour ?

Aujourd'hui j'ai la pile à plat, depuis quelques jours déjà, les progrès se font au compte goute.J'ai contacté le bureau et détaillé très exhaustivement l'état de tous mes projets majeurs et leurs sous-projets. J'ai aussi établi un nouvel échéancier ainsi que tous les documents à rédiger avant la fin de la semaine.

Je remets mon projet principal demain. Mais il me reste encore beaucoup de travail. Avec ce nouvel échéancier dressé, j'en ai pour un mois de plus.

Comment arriver à parler du bonheur et retrouver le sourire lorsque l'on est entraîné dans un tel engrenage? J'aimerais bien que le médecin rencontré la semaine dernière me diagnostique une maladie me dispensant de travail pour un minimum de deux mois. En fait les choses étant ce qu'elles sont, ne n'ai pas eu de vacances depuis des années.


"Seigneur délivrez moi de cet emprise/entreprise, donnez-moi mon Fight Club de ce jour..."

dimanche 28 janvier 2007

Millième visite



J'aimerais remercier CHILL pour avoir été le 1000 ième visiteur de cette sombre page.

Merci monsieur l'ingénieur.

Anatomie d'une autre soirée merdique

Voici un billet écrit à chaud, non à froid, non...ah putain je ne sais même plus laquelle des deux expressions signifie 'À l'instant, tel quel' Ceci est un autre billet salement déprimant, si vous ne voulez pas gâcher votre journée, ne lisez pas ce qui suit.


CCe soir , je suis terriblement enragé...

Enragé contre moi-même, je suis d'une nul

Ah, et puis merde, j'vais m'le garder perso celui-là, ce serait trop décâlissant pour tout un chacun de lire ça.

Journée qui a commencé à zero et se termine en -3

jeudi 25 janvier 2007

Qu'est-ce quia dans le sac!? (bis)




Revenez plus tard pour en connaître toute l'histoire!

Ça commence ici





















Ces cris libérés, ont trouvé échos
dans vos mots pleins de sollicitude,
Comme autant de mains sur l'épaule
Ils sont arrivés à percer le noir brouillard
De leurs rayons bienfaisants et recharger
Mes piles complètement vidées.

Merci.

Aujourd'hui le temps semble s'être éclairci, je vais mieux.
Je profite de cette énergie éphémère pour faire un premier pas.
J'ai le numéro trente-sept, ce sera mon tour sous peu
Quelpart part entre soixante et trois cent soixante minutes.
Peu importe, j'irai bientôt sûrement beaucoup mieux.
Grâce à d'autres chercheurs et leur savante chimie.

...

Quinze heures, je rentre finalement chez moi
Après finalement que cent quatre-vingts minutes d'attente
Presque toutes à pianoter en salle d'attente.

Après trois brèves rencontres,
Dont la dernière avec une charmante infirmière haïtienne
Au grand sourire et à la poitrine très opulente
Que j'ai presque agrippée par mégarde au moment où
l'aiguille s'enfonçait et me subtilisait quelques gouttes de sang.
Elle éclate subitement de rire, me sourit très amusée.
Moi, comme toujours trop bête,
Je ne réalise qu'une fois chez moi ce qui venait d'arriver.
J'aurais au moins dû la complimenter sur...hum...son rire, sourire.

Je suis de retour chez moi, content,
Pour une fois j'ai fait ce qu'il fallait,
Merci, je vous l'ai dit????

Merci aussi à toi, tu viens me lire, tous les jours,
toujours anonyme sans te manifester,
Je sais bien pourquoi...je ne t'en veux pas.
J'ai quelques hauts, beaucoup de bas,
Je suis comme ça, ce n'est pas à cause de toi.
Je te suis tout de même reconnaissant de quelques hauts.

( C’était là une infirmière très professionnelle et techniquement irréprochable. Vous pouvez vous imaginer éclater de rire sans même que vos mains tenant une seringue ne bougent du tout??? Sans quoi j'aurais probablement eu un spasme de douleur suffisemment violent pour rejoindre les quelques centimètres séparant mes doigts de ...)

journée +1

mercredi 24 janvier 2007

Aus Den Ruinen

( Depuis les ruines --- mais je dirais plutôt au coeur de l'abyme )
( Nom de la pièce qui devrait jouer discrètement en arrière plan du groupe 'L'âme Immortelle')
( Aussi similaire: 'Auferstanden aus Ruinen' (se relevé des ruines) nom de l'hymne national de l'ex. allemagne de l'est.)


Ramassis de pensés grises-noires-trashs des derniers jours, servies toutes sombres et pêle-mêle, comme dans la tête de son auteur.

Ce billet aurait dû se retrouver, caché, ici. Mais la créature n'ayant rien avalée depuis déjà trois jours...je risque donc de le poster ici...

«Nicolas, maintenant que tu t'as terminé avec 'A' tu pourrais finir 'B' le plus tôt possible???»

Ce soir je me sens tout brisé. Je me suis démené, donné tout entier probablement rendu malade pour un projet finalement insignifiant dans une compagnie insignifiante dans le seul but de vendre quelques bébelles insignifiantes de plus. Non, je ne me suis pas donné pour sauver quelques parcelles d'humanité, ni pour aider quelqu'un dans le besoin ou redonner son sourire à un enfant qui l'avait perdu, je me suis donné que pour faire tourner une machine à dollars, une machine qui n'en rapporte même pas beaucoup soit dit en passant.

Pourquoi j'accepte donc si facilement cette pression pourtant malsaine? La réponse est aussi triste que pathétique. Ce boulot merdique c'est tout ce que j'ai dans la vie. Si je ne travaillais pas pour m'occuper l'esprit, la machine à sombrer fonctionnerait à plein régime et j'aurais sans doute raison d'avoir peur pour ma vie. Je me sens prisonnier et dépendant à la fois. Je n'ai que si peu de vie, que tout ce qui m'occupe c'est ce maudit travail. Les vendredis et les jours de congé sont de véritables supplices que je redoute chaque fois plutôt que de les attendre avec hâte comme tout le monde. Je passe généralement les fins de semaine isolé, tout seul. Les soi-disant amis étant 45 fois sur 52 toujours débordés ou trop occupés. Je tente quelquefois, malgré tout, l'aventure hors de chez moi, mais tout seul, sans avoir le choix, faute d'amis ce n'est que rarement plaisant. Mes soirées se résument solitaires et j'en reviens habituellement avec le moral plus bas qu'il ne l'était. Pour seuls rarissimes contacts humains quelques clavarderies éparses qui ne finissent jamais à se transporter hors du cyber espace et qui, je ne suis pas fou, sont bien loins de la réalité de véritables contacts humains. Lorsque je m'arrête tout à fait, je réalise que je ne suis pas du tout où j'aimerais être dans ma vie ni entrain de faire ce que j'aimerais vraiment.

J'ai connu une fille l'an dernier, la seule d'ailleurs. Un jour elle me dit comme ça: «Je suis exactement là où j'espérais être, mon travail, ma vie, mes amis, ma famille...» En une seconde, j'ai su que mon temps avec elle était compté. J'étais à des années lumières de sa réalité, de pouvoir prononcer ces mêmes mots. Je savais que je ne pourrais cacher bien longtemps le vide profond tout autour de moi, elle qui m'était si diamétralement opposée, si bien entourée. De ces mains tout prenait vie, des miennes tout se brise, se meurtt.J'avais raison, il n'y eu après cela plus beaucoup de jours, le tout petit nous se mit à fondre trop rapidement pour qu'aucune parade ne soit possible.


Ce soir je n'ai plus d'énergie ou presque, plus d'entrain, plus rien. C'est une journée -5 dans mon échelle personnelle qui couvre un spectre de -5 à +5. Ces journées-là, même les hormones toujours tant le tapis on a même pas le coeur à se branler, c'est tout juste si on peut manger un petit quelque chose. Le travail n'avance plus. Je parie même que le corps se meurt et vieillit deux fois plus rapidement.

Ces jours-là sont d'autant plus difficiles que je n'ai personne vers qui me tourner pour sentir une main sur l'épaule ou un bon mot pour nous faire passer la journée. Mais avec ce que je confie ici, sans doute est-il compréhensible que personne n'aie envie de m'avoir autour. Il faut donc jouer la comédie et cacher tous ces ennuies pour se mériter des vrais amis? Avoir de vrais amis, probablement que ces journées -5, -3 n'est seraient que -2, -1.

Mercredi dernier... ( billet rétroactif )

C'est journées là, tout devient nécessairement noir. Peut importe où, quoi, comment. Tout ce que l'on saisit meurt instantanément. Les idées s'assombrissent et forme un écran opaque imperméable à tout rayon bienfaiteur. Rien ni personne ne semble pouvoir y faire quoi que ce soit. Il n'y a peut-être qu'un peu de sommeil qui arrive à quelques résultats. Toutes les défaites nous reviennent plus écrasantes encore. Nous en découvrons même certains détails noirs qui nous avaient jusque-là échappés :

«Ah tiens, je me rends compte que toutes les filles que j'ai fréquentées plus ou moins longtemps m'ont toujours toutes trouvé un remplaçant rapidement, alors que moi ...»

«Ah tiens, quand je regarde ça, aucune fille n'a jamais versé de larmes pour moi....»

«Mes peines d'amour se sont toujours étiré beaucoup plus longtemps parce je n'ai jamais su leur trouver remplaçante rapidement.»

«Je dois être vraiment détestable, pas un seul cadeau de fête ou de noël ou de quoi que ce soit de qui que ce soit depuis des années.»

Si je ne possède que peu, j'ai quand même la connaissance des technologies de l'information. Je sais pertinemment qu'elle vient voir cette page presque chaque plus ou moins longtemps. Mais pourquoi donc, puisqu'elle ne se manifeste jamais alors qu'elle sème pourtant ses mots à des dizaines d'autres endroits. Salut à toi.

Ce soir je me suis baladé sur dix-neuf blogues dont quinze mentionnaient, homme et femmes, des rencontres éventuelles possibles. C'est le genre de chose que je redoutais bien de lire, puisque c'est plus fort que moi, je suis jaloux. Dans mon univers à moi, il n'arrive que rarement quoi que ce soit. Aussi lorsque je vois les gens normaux draguer, dans le métro, le bistro du coin, je me sens diminué et terriblement moins que rien.

Je ne meurs pas tout à fait, quelque chose me retient en vie, mais se garde de me redonner trop d'énergie, de pouvoir m'envoler. Je suis ses sables mouvants qui nous entraînent au fond. Plus on fait d'effort pour s'en libérer plus ils nous entraînent par le fond et moins il nous reste d'énergie.

Mardi dernier, autre billet rétroactif.

Non ce soir ce n'est pas la fameuse chanson 'Fix you' que j'écouterais, mais quelque quelque chose de plus violent. Ce soir, j'aimerais dépenser mes toutes dernières énergies devant un mur de brique à casser, briser, frapper et crier 'fuck you' à personne en particulier et tout le monde à la fois faute de savoir faire mieux. Seulement ensuite, les jointures ensanglantées je trouverais le sommeil, la paix pour ce soir.

Et puis, après un tel défoulement, le bonheur serait d'avoir une amoureuse compréhensive pour m'enlacer affectueusement et me pardonner mon manque d'entrain et cette rage de quelques instants. Ce soir il n'y aurait pas eu de sexe au programme, non ce soir j'aurais aimé m'endormir en fredonnant dans ma tête cette chansonnette d'enfant:

'Auprès de ma blonde, qu'il fait bon, fait bon, fait bon,
'Auprès de ma blonde, qu'il fait bon dormir.'
...

Un baiser de sa part sur ma nuque m'aurait peut-être finalement arraché un petit sourire.

Avec l'aide d'une généreuse blogueuse, j'ai inventé un jeu sympa. Les résultats devaient se retrouver ici, mais je ne suis arrivé à rien jusqu'à maintenant tant ces derniers jours me m'ont été difficiles.

Je suis malade, je dois voir un médecin et composer avec la réalité des salles d'attentes. Déjà deux tentatives infructueuses de me glisser dans l'horraire d'un médecin.

Maintenant je dois dormir...il le faut vraiment...même plus la force de me relire, corriger :(

vendredi 19 janvier 2007

Plus que deux jours?

Plus que deux jours et trois nuits me séparent maintenant du vingt-deux janvier, date buttoir où je dois présenter l'étendu de mes travaux. Enfin c'est ce que je croyais. J'apprends aujourd'hui que ce n'est plus le cas. Je ne sais pas si je dois me réjouir ou redouter la nouvelle, la date buttoir du vingt-deux est repoussée au trente et un janvier. Je dois reprendre un rythme plus normal, je ne survivrai pas à ce rythme effréné neuf jours de plus. La dernière semaine a été très épuisante, un rhume mal planifié ne contribuant en rien à faire avancer la cause. Mais bon c'est là bien peu de chose, on a qu'à regarde le canal de nouvelle pour voir qu'ailleurs c'est bien pire. Du coup les plaintes sur le nez qui coule et la gorge irritée semblent, bien futiles.

Aujourd'hui, je devais faire une pré-présentation. Malheureusement, je ne suis pas arrivé à terminer comme je l'espérais, certaines fonctionnalités importantes, aussi à l'écran je n'avais qu'une fenêtre passablement inanimée à présenter. Heureusement, comme c'est souvent le cas, j'arrive toujours assez bien à convaincre voir endormir mon auditoire sous une pluie de détails techniques qui semblent toujours les convaincre d'y voir ce qui pourtant n'est aucunement visible. Suite à quoi ils repartent somme toute content et satisfait de la présentation. Moi, je me retrouve quelques 'white lies' plus tard avec une pression additionnelle pour rendre vrai ce qui ne l'était pas tout à fait.

Mon corp, ce soir a soudainement décidé de troquer la congestion nasale contre une toux soutenue...c'est donc complètement vidé de ma semaine que je vais pour la première fois me coucher et m'endormir avant même la fin du jour.


jeudi 18 janvier 2007

J'ai plus envie de quêter l'amour...

Je ne suis pas un grand fan de séries télé sauf peut-être Les invincibles cette année. Ce soir il y avait à Radio-Canada ( la seule station que je capte un peu sur ma téloche ( lire télé poche )) la série Minuit le soir. À la toute fin ou presque de l'épisode, le personnage incarné par Julien Poulin, décide de laisser cette femme avec qui il avait bien tenté de former un couple.

Il l'a laisse finalement, un dernier petit baiser affectueux, très léger en disant:
"J'ai plus envie de quêter l'amour..."
Il quitte la pièce sans se retourner.

Je n'écoutais même pas l'épisode, mais ce minuscule extrait est venu me chercher vraiment.Cela m'a vraiment touché, suffisamment pour m'arrêter et écrire un billet sans grandes prétentions. Il faut probablement bien me connaître pour comprendre vraiment pourquoi cela me touche autant.

mercredi 17 janvier 2007

Ma première blogue-O-tag

1-Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4e ligne .
« Und des Sonnenrade Nabe à, Drehte sich und sah ihm zu. »
(tiré d'un livre rose nanane de poésies érotiques allemandes)

2- Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Le téléjournal

3- Sans vérifier, deviner quelle heure il est ?
23:15

4- Vérifiez, il est…
22:45

5- En dehors du bruit de l’ordinateur, qu’entendez-vous ?
Le vent balayer le toit de l'immeuble, quelques voitures qui passent.

6- Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait ?
Hier, je suis simplement descendu dans le hall de l'immeuble pour y prendre mon courrier! Que d'aventures! Quelques heures plus tôt je suis allé prendre de l'air dans le parc en face de chez moi.

7- Que portez-vous ?
Rien d'autre qu'un vieux gaminet plutôt déchiré, je suis au lit entrain de terminer qqch pour demain.

8- Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
De la documentation technique ( boring )

9- Avez-vous rêvé cette nuit ?
Sûrement, je n'en ai malheureusement aucun souvenir. J'espère qu'il n'y avait rien d'électronique mais beaucoup de jolis sourires et de jolis seins!

10- Quand avez-vous ri la dernière fois ?
C'était un mercredi en 1998, il faisait froid...bah non peut-être pas si longtemps que ça...je ne ris pas souvent. Je travaille tant...

11- Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Quelques tableaux que j'ai commandés à un artiste local, inconnu: une toiles d'une femme punk, un portrait de Paul Guillaume. Il y a aussi une carte de l'europe et des cadre photos de la basilique de St-Petersbourg en Russie.

12- Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
Mais foi, non,...


13- Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Chouette, mais j'avais peut-être pas le temps aujourd'hui...mais j'ai fais la promesse de le compléter aujourd'hui.

14- Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Au cinéma: Bon Cop, Bad Cop à la fin de l'été, mais aujourd'hui: je fais pratiquement toujours jouer un film en 'background' lorsque je travail à la maison. J'avais envie de revoir 'Eternal sunshine of the spotless mind'

15- Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Je garde peut-être cent mille dollars et le reste je le place un an pour bien y penser l'année durant. J'engage des gens pour déménager tout mon chez moi dans un petit entrepôt. Je fais faire mes papiers et je pars à l'aventure du monde ...partout où mon énergie pourrait s'avérer utile à construire qqch.

16- Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore :

Je suis impatient de jouer au popa! Mais c'est pas demain la veille, j'suis pas même foutu de fréquenter aucune fille. En revanche j'ai un plan B qui est en cours...

17- Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? L'intolerance, l'indiférence, la violence fait aux enfants.

18- Aimez-vous danser ?
Si j'avais une partenaire pour le faire, au risque de faire rire de moi et de gêner terriblement ma partenaire, j'adorerais essayer le Tango...Argentin pourquoi pas...Sinon mes expérience dans le domaine de la dance social se limitent plutôt à quelques trash dans certains spectacles ...

19- Georges Bush ?
Dieu merci son règne achève!

20- Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?
Noémie, Marie-Laure, Marianne

21- Et si c’était un garçon ?
Simon, Renaud, Nicolas,

22- Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ?
Oui, tous les jours. N'importe où en europe oriental.

23- Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
Mon gars, t'as été beaucoup trop sage en bas, t'aurais dû t'éclater d'avantage, on accepte vraiment tout le monde...check...même eux-autres ( Et Dieu pointa en direction de.... )

24-Quelles sont les 4 prochaines victimes que j’invite à jouer avec l’infâme questionnaire farfelu sur leur blog?
J'suis top paresseux et ou pas le temps d'aller fouiller pour voir qui n'a pas encore été touché.

Refusé!

Je rêve depuis déjà longtemps que la vie m'accorde le privilège de vivre le bonheur d'être père plusieurs fois je l'espère. Je veux que ça grouille, que ça se chicane, que ça chahute, que ça vive quoi! Mais puisque je suis pas même foutu de fréquenter personne, que les quelques mamans que j'ai pu fréquenter ne m'ont jamais considéré suffisamment pour me présenter à leurs enfants, et puisque je ne suis assurément pas près de voir la tête des miens, j'ai eu l'idée géniale, cette année de devenir grand frère.

Après quelques démarches bien concrètes ces dernières semaines, aujourd'hui, j'ai appris une nouvelle très décevante. Je ne serai pas accepté. Aie-je été trop honnête avec le questionnaire? C'est vrai, j'ai beaucoup plus de mauvais jours que de bons dans un ratio de huit pour un. Mais je suis convaincu que devant un petit bonhomme qui compterait sur moi quelques heures par semaine ou par deux semaines, je trouverais tous les sourires et l'énergie nécessaire pour faire avec lui tout un tas de trucs trippants et passer de bons moments. L'éclat dans mes yeux alors que je confiais toutes mes idées au responsable n'aura pas suffi. Je n'abandonne pas tout à fait, mais j'en suis vraiment très déçu. Ça me tenait vraiment à coeur. C'était ça mon plan B.

Le temps file et m'est compté. Bien sûr dit-on l'homme peut encore procréer jusqu'à soixante ans. Mais ceux-là mêmes qui rappellent ce fait bête songent-ils vraiment à ce que ça veut dire être père, je veux dire concrètement, si on a à coeur la réussite du projet de devenir parent? J'ai en tête autre chose que la vie d'empereur où alors devenir père ne se limitait qu'à fournir une quantité de sperme à l'une ou l'autre des concubines de la cour.

Primo, un enfant ne se fait pas tout seul mais bien avec une compagne. Une compagne pour qui on aura amour, complicité et admiration. Lorsque j'aurai quarante ans, je ne me vois pas du tout avec une jeune femme de quinze ans ma cadette. Les choses étant ce qu'elles sont, à quarante ans, j'en paraîtrai probablement près de cinquante, je ne me vois pas séduire d'aussi jeune femme rendu là. Et puis même si cela était à ma portée, le voudrais-je vraiment? Je ne crois pas.

Secundo, j'ai envie d'avoir l'énergie, la patience et l'enthousiasme de pouvoir encore m'amuser, jouer avec mes enfants. Le plus vieux je les aurai, le moins il m'en restera. Tout petit, je n'ai pas eu de père. Il n'y avait que de vieux messieurs qui passaient dans la vie de ma mère absente. Lorsqu'ils essayaient de s'amuser avec moi, deux générations nous séparaient et il était clair qu'ils n'avaient plus ni l'énergie ni la patience que pouvait nécessiter un gamin, pourtant tranquille, de six ans. J'envie tous les jours, lorsque je les croise, ces jeunes pères encore dans la vingtaine qui traînent leur bambin par la main au coeur de la ville et des dédales du métro.

En résumé, si l'on est réaliste, le temps est aussi compté pour un homme.

P'tite distraction comme ça...

Parce qu'à force de tout tapper en anglais, même nos pensés intimes nous viennent dans une langue autre que maternelle...

( monologue intime de mon coeur à ma tête, entre deux lignes .... de code )

I just wish I wasn't affraid,
give myself that one chance.
I just wish I figured why,
just wish I figured how,
just wish I was free from myself.
I just wish I didn't go,
just wished I didn't stay.
I just wish I smiled
and say hello.
I just wish I enjoyed it,
the time it lasted.
I just wish to be all the me I can be.

( J-Julie je n'ai pas oublié TA 'tag' ... je m'y appliquerai avant la fin du jour, promis )

mardi 16 janvier 2007

A & K ont déménagé

J'ai appris en jasant avec mon amie S., qu'A, le gars avec qui j suis allé pelleté des tonnes de terre chez elle cet été, celui qui demeurait en face ou presque de chez moi, de l'autre côté de la rue, était finalement déménagé depuis plus de six semaines déjà avec sa blonde et ses enfants dans ce condo luxueux aux boiseries superbe et ce pratiquement derrière chez moi.

Ce n'est pas sans me faire réfléchir... 'Everybody are moving along with their life...still I am stuck in the 20th century...same old everthing...barely anything new since the start of this 21st century...' Anyone...help get out of this modhole...I'm not drowning completely but I can't get out either!

Première visite de l'année!

Toujours pas de jolis mots pour moi ce soir. Mon travail précis, binaire, calculateur, déterministe et en anglais les tue tous. L'esprit bien loin de de la poésie de ceux-ci, il me reste vos talents pour me rappeler que parfois, oui, ils font de biens jolis sons. Pour moi ce soir, ils ne viendront pas jolis, mais tout simples, sous forme d'échos de vie bien monotones.

Puisque je me suis promis cette année de m'arrêter davantage sur ces petits bouts d'existences qui nous approchent du bonheur, il me semble un bon exercice d'écrire un peu à leur sujet lorsqu'ils surviennent, ne serait-ce que pour me rappeler à moi qu'ils m'arrivent...même à moi.

Aujourd'hui, je suis allé clavarder quelques minutes avec mon amie S. Elle mentionnait ne pas travailler cet après-midi, elle avait un rendez-vous chez le dentiste. Puisque c'est tout près de chez moi, je lui ai proposé d'aller casser la croûte ensemble. Je ne l'avais pas vu depuis plusieurs mois déjà. Elle est toujours bien occupée et habite maintenant avec sa copine sur la Rive-Nord. Nos rencontres se font donc bien plus rares que du temps où elle habitait à quelques rues de chez moi. Si je me souviens bien, la dernière fois remonte à l'été dernier. Moi et un autre gars vaillant avions donné un coup de main chez elle pour étaler près de trois tonnes de terre, à force de bras, de jambes et de sueurs, afin niveler son terrain tout entier. Disons que le tout réalisé en une après-midi, nous avait obtenu le respect de tout le quartier et nous avions certainement bien mérité le souper gargantuesque de carnivore alors promis. Et oui, même un programmeur, de tous les jours, sait jouer de la pelle et de la brouette.

Vers la fin de l'après-midi, elle appelle finalement chez moi pour convenir du où et du quand. J'ai bien essayé de la convaincre de nous rejoindre quelque part, dans un petit bistro, café ou autre, mais elle nous avait acheté quelque chose à manger et avait très faim. Je ne voulais absolument pas voir personne venir chez moi tant le désordre règne. Mon appartement ressemble à un laboratoire en fin de projet. Les cahiers techniques, les schémas, les livres scientifiques, les idées inachevées, en cours, terminées et les listes à compléter traînent un peu partout. J'utilise le plancher presque tout entier en guise de très grande table. Je vis tout seul, les visiteurs sont très rares, je me permets donc ce désordre fonctionnel pour optimiser la tâche principale: terminer ce foutu projet dans les temps et dans la mesure du possible, vivant!

Entre son coup de fil et son arrivée tout juste douze minutes. Je peux vous assurer, qu'un gars est capable d'une véritable tornade ménagère même en un si court laps de temps. On est vif, imaginatif, voire créatif, dans la résolution d'un ordre apparent :) On condamne aussi certaines pièces pour ne pas dire toutes sauf une ou deux :p

Malgré mon formidable coup de Jinny, c'était dur sur l'orgueil de laisser entrer cette amie chez moi. Amie chez qui tout est toujours si parfaitement propre et rangé. C'est finalement dans un chez moi en apparence 'correct' qu'elle est entrée avec un repas thaï complet pour deux. Chic, je n'avais plus à me soucier de ça pour aujourd'hui, merci!

Je dois ajouter que si j'étais très embarrassé que l'on voit mon appartement dans un tel état, je l'étais tout autant pour moi-même. Les fins de projets sont très difficiles sur le corps, les poches sous les yeux, quelques vilains boutons, le stress extrême, le teint blafard, la barbe maintenant de quatre semaines ( c'est mes séries éliminatoires à moi, je rase tout lorsque c'est enfin terminé pour la grande remise ) disons-le, je ne suis pas à mon meilleur pour personne. Les miroirs sont d'ailleurs bannis séant durant ces périodes où je termine, en sprint, les projets chez moi. La raison est simple, si je devais me voir, cela tuerait les derniers soubresauts d'enthousiasme qui demeurent encore.

Elle m'a raconté son voyage des fêtes, j'ai eu droit à la version moderne des bons vieux vidéos de vacances 8mm d'antan : un DVD fait maison, son, images et petits vidéos. Présentation très sympa en fait, bravo Steph! Un p'tit quart d'heure, c'est juste parfait!

Elle m'a rappelé qu'elle avait aussi été ma première visite en 2006. Mes exploits de la journée de pelletage m'ayant presque élevé au rang de légende urbaine, j'ai su que je serais bientôt invité à participer à leurs compétitions mensuelles de Wii. C'est leur nouvelle bébelle des fêtes. On a jasé de trucs passablement geek :) Pas étonnant qu'elle préfère les filles, c'est véritablement un gars dans un corps de femme. :)

Ne n'ai pas beaucoup parlé, elle ne m'a pas trop questionné sur comment moi je m'étais occupé durant cette même période, j'étais bien content de ne pas avoir à répondre à ça.

Comme une horloge suisse, sa douce, l'appelle tout juste après sa présentation de son DVD, elle quitte donc pour aller la rejoindre au centre-ville. C'était une visite courte, mais j'étais très content de renouer avec mon tout petit cercle une deuxième fois en moins de quatre jours.C'était une belle surprise inattendue, je n'ai pas le choix, ça ira dans mes petits bonheurs ça!

Je l'aurai pris mon heure à rédiger un billet!


Bon plus que cinq nuits... j'y retourne...

Enfin une vraie pause dîner.


Suite à la sage suggestion de certains/certaines d'entre vous je me suis finalement arrêté, une vraie heure pour dîner. J'en ai profité pour faire un petit tour dehors, dans le parc en face de chez moi. Merci de votre sollicitude.

lundi 15 janvier 2007

aaaaaaaaaaaarrrg!

( en photo, moi il y a longtemps, à une autre époque, probablement pressé par le temps et un projet qui arrivait à terme )


Mais bon sens où avais-je la tête? Je croyais qu'il me restait une dizaine de jours...NON! Le vingt-deux janvier c'est pas plus loin que lundi prochain! Plus que sept petits jours, plus que sept ,plus petite encore, nuit. Plus que sept jour me sépare de la fin du projet sur lequel je travaille depuis environ quatre mois!

Aussi intéressante est-elle, je vais devoir faire légèrement relâche de la bloguosphère d'ici là. Ce sera difficile, je suis devenu plutôt dépendant! Je viendrai sans doute poster çà et là quelques gentils commentaires.

Toujour 'un peu' enrhumbé, le papier mouchoir sera au rendez-vous, vraiment chouette pour ce concentrer. Je travaillerai problablement de la maison toute la semaine. Il n'y aura aucune offre de sourires à quelques inconnues cette semaine :(

Enfin un premier réveil vraiment tout en blanc, et mon joli billet sur l'hivers "Mon bel hivers, je t'attendais." n'est toujours pas terminé :(

dimanche 14 janvier 2007

Concerto pour 'Kleenex' en Nez Majeur

Je ne suis pas si malade que ça finalement. Ces pilules magiques en vente libre, sont-elles vraiment si efficaces ou est-ce plutôt ma relative bonne santé qui se charge de tout ça?

Je suis content de ne pas être un parent. Ce doit être difficile moralement de se sentir aussi las devant son ou ses enfants.

Les mouchoirs s'accumulent dans la corbeille au son de trompette au timbre balade. Le dez et mon humeur s'irritent. Je devrais peut-être faire un peu plus douillet et acheter ses papiers-mouchoirs avec hydratant. Mais je n'en ferai rien, Kruger et toutes ses marques déposées rasant la forêt boréale que pour nous proposer du papier cul et des mouchoirs plus douillets et absorbant...

Mon appétit n'est pas la hauteur de mon titre peu enviable de 'mange-o-tron'

J'ai découvert qu'on pouvait faire son épicerie en ligne, malheureusement ce n'est pas possible où j'habite, cueillette seulement. J'ai dépensé tout mon argent de poche ce vendredi et samedi en beuverie et livraisons. J'ai faim, j'ai froid, pis ma télé pogne même plus Radio-Canada, un écran bleu, rien.

J'ai envie de m'appliquer, raconter des histoires drôles, ou rédiger de jolis textes pour être lu, un peu plus connu d'ici à ce qu'un rassemblement mette un visage sur la face d'un soi-disant chercheur. J'ai envie de raconter quelques histoires de brosses pour être lu de certaines de qui je suis bien curieux.

Mais vraiment, la tête me dit que c'est sur le travail en retard que je dois m'appliquer. J'ai donné ma parole que tout serait terminé, pour la date prescrite suite à quoi, je serai en excellente position pour renégocier enfin mon contrat d'emploi.

Travaillons un peu tout d'abord, je ferai étalage de ces cocasses mésaventures avec l'alcool un peu plus tard.


Dommage c'était vraiment un titre super chouette, il aurait dû y avoir un texte tout aussi chouette. On se contentera de simplicité pour cette fois.

samedi 13 janvier 2007

Lynes de la main gauche















Parce Lyne-la-lune offrait ses services de diseuse et que semble-t-il j'y avais droit moi aussi, voici mes mains...

( à lire en stéréoscope dual browser window avec la droite )

La plus mystérieuse,
La plus douce,
La plus gauche,

Celle qui divague,
Pardonne,
Demande de l'aide,
Aime,
Tolère,
Garde le silence,
Songe au candidat,
Dessine les formes,
S'amuse,
Se délecte,
Tiens le volant,
Donne sans compter,
Se questionne,
Apprivoise,
S'abandonne,
Parcoure ses courbes,
Caresse,
Fabule,
Façonne,
Console,
Attrape,
Guide la rondelle
Part à l'aventure,

La gauche.

( et pout la droite ... )

Lynes de la main droite




















Parce Lyne-la-lune offrait ses services de diseuse et que semble-t-il j'y avais droit moi aussi, voici mes mains...

( à lire en stéréoscope dual browser window avec la gauche )

La plus franche,
La plus forte,
La plus habile,

Celle qui raisonne,
Se fâche,
Offre son aide,
Respecte,
Juge,
Brise le sceau,
Vote,
Écrit les mots,
Travail,
Goûte,
Change les vitesses,
Compte sans donner,
Analyse,
Découvre,
Succombe,
Empoigne ses hanches,
Stimule,
Questionne,
Construit,
Blesse,
Lance,
Donne sa puissance au tir,
Planifie le voyage,

La droite.

Et pour la gauche...

vendredi 12 janvier 2007

'Le travail qui tut les mots'

Mon travail tue les mots et par conséquent les fait se tairent. La pression, l'échéancier, les heures surnuméraires, ne me permettent pas d'inventer comme je le voudrais. Mais que peut bien faire le bugz pour produire autant avec tant de rigueur et de qualité. Il n'est pas programmeur ça c'est certain!
Le rhume ou une grippe, je ne sais pas encore, la période d'incubation étant complétée, je devrais être fixé et passablement malade pour la fin de semaine. Comme j'ai lu sur un blog cette nuit, être malade quand ya personne pour prendre soin de toi c'est pas drôle, en revanche, moi, une soupe Lipton ça m'ferait plaisir :) Un rhume ou grippe en devenir, doublé d'insomnie n'aidant rien, la tête cogne et n'arrive pas à ce concentrer sur ces lignes de code alors que de toute façon elle préférerait composer de jolis mots pour attirer l'attention. Les lignes de code n'en attirant elles aucune!

Je dois faire au moins l'effort, d'un petit rien, sinon les rares visiteurs se feront plus rares encore. Dans mJ'ai quelques billets écrits à 75% que je tarde de compléter:

-Moi pis mon gars le samedi matin...
-Pourquoi j'aime tant lire le blog de...
-Mon bel hivers
-Le bouton qui tue
-Mon histoire au cirque

mercredi 10 janvier 2007

WIFI

J'allais écrire quelque chose au sujet des connections WIFI et de l'utilisation que j'en fais. mais après consultation de la mémoire 'cache' de google, je constate que même plusieurs semaines après avoir été retirées, des pages peuvent toujours être retrouvées. Je ne me comprometterai donc pas trop. Disons seuleument que depuis l'été, je ne dépasse plus jamais ma limite de téléchargement ;)

Sécurisé votre lien sans fil, mieux encore n'en diffusez PAS le nom. Première règle d'or du piratage, si personne ne vous voit, il y a beaucoup moins de chance d'être victime d'attaques informatiques. Un malfaisant éventuel, choisira plutôt une cible plus facile, évidente. Lorsque l'on voit un nom de réseau sans fil encore avec son d'origine 'out of the box' laissez-moi vous dire que c'est du bonbon! Oubliez Windows et sa sécurité. Il y a tellement de modules et de complexité, il est trop facile d'oublier quelques portes. Sécurisez d'abord et avant tout le dénominateur le plus simple, votre routeur! Si c'est bien fait de ce côté-là, la plupart des functionnalités de protection de Windows seront superflues.

En revanche, lorsque vous faite usage d'un réseau sans fil autre que le vôtre ou publique, c'est là ou vos logiciels de sécurité vous sont nécessaire. Les cafés internet, la grande bibliothèque, etc.

Le WiFi piraté en dix minutes chrono.

De chez moi, il y a sept liens sans fil accessibles. Sur trois de ces sept connection, je peux me balader, passivement sur cinq ordinateurs distincts, sans malice toutefois. Inutile de dire que maintenant je connais le nom de ces jolies voisines et bien plus! Alors voyez-y!

mardi 9 janvier 2007

Trouvons-y un petit rayon ...

Parce que même quand c'est plus gris, il faut faire l'effort de le trouver ...

- Triangle du Sud à la brûlerie St-Denis,
- Victoire inattendue du canadien,
- Ryder qui fait enfin d'quoi
- Koivu qui atteint le plateau des 500 points!
-J'arrive chez moi il me reste une bouteille de vin
-Quelques autres commentaires sur ma page.
Et puis...hum, tiens, un baklavas pour toi mon gars, tu l'as bien mérité..

S'il y a une chose qui capte toute mon attention mis à part une jeune femme plongé dans sa lecture, un nouveau gadjet électronique de gars n'ayant autre véritable fonction que de faire jaser, une poitrine acceuillante/opulante ( les deux termes étant tout aussi interchangeables que combinables) se dirigeant en ma direction, une fille, le crayon aux lèvres, les yeux perdus à l'infini entrain d'écrire quelques mots dans son carnet, c'est de voir une jeune femme, violin entre les mains. En revenant de mon cartier général improvisé, j'ai finalement eu mon sourire du jour ( bon en échange d'un p'tit deux d'accord) de la part d'une autre petite vamp-punk-goh-je-ne-sais-quoi interprétant magnifiquement Sibélius dans le métro.

Journée grise...

L'euphorie d'hier matin, ne m'aura pas survécu jusqu'à mon levé. Un autre épisode d'insomnie en sera finalement venu à bout. Malgré toute ma bonne volonté de retrouver un horaire du temps plus normal, je ne suis pas épargné cette nuit, il est déjà passé quatre heures du mat, je ne trouve toujours pas la paix de m'endormir.

Allongé de tout mon long les mains sur la poitrine, je compte les étoiles au plafond ( eh oui, faute d'amies et d'étoiles à qui parler la nuit venue – pollution lumineuse – j'en m'en suis collé une centaine. Toutes phosphorescentes, elle se recharge le jour et m'accompagnent un peu la nuit.). L'esprit n'ayant rien d'autre pour s'occuper, il sombre alors dans le songe qui ronge et mine même l'humeur la meilleure. Alors passent en rafale, ces bouts de vies toujours tristes. Pourquoi donc les meilleurs ne sont-ils jamais au programme au fait? Sûrement le sont-ils, mais habituellement suivi de ce qu'y leur a mis fin...La bobine, ne s'usant malheureusement jamais, ils passent et repassent sans arrêt, devenant un peu plus lourd à chaque représentation. Mais surtout, ils rongent et minent la bonne mine. Je ne m'endors toujours pas, je devrai attendre l'exténuation totale avant de m'évader et brisé ce triste sortilège de fin se soirée. Il est cinq heures maintenant, enfin mes paupières se font lourdes...
...

Faute d'un véritable sommeil de qualité, le réveil se fait avec des piles qui n'ont pu vraiment se recharger. L'énergie faisant défaut, l'humeur concède déjà la défaite du jour. Cette même bonne humeur nécessaire à quelques changements positifs dans une existence depuis déjà trop longtemps privée de couleurs, partagée entre la nuit et ses teintes de gris.
...

Si je n'irai pas au bureau aujourd'hui, je n'en ai pas moins besoin de travailler sur mes projets avec sérieux et application, le vingt-deux janvier, date d'échéance, viendra bien assez tôt. S'il m'est pas pas possible de produire sur demande, je dois alors capitaliser sur ces moments où l'esprit plus clair, j'arrive à me concentrer et produire ces bouts de code froids et sans histoire. Je dois maintenant m'asseoir devant, l'ordinateur, pour y travailler, revêtir le costume et me concentrer...
...

Ça ne me dit pas, je n'y arrive pas, la concentration est impossible. J'ai découvert le plaisir, non coupable, d'écrire un peu. Et chaque ligne de code m'éloigne un peu plus de l'imaginaire tout exquis et du simple plaisir de communiquer. Question d'échapper à un autre effet pervers, celui des quatre murs de mon appartement, je vais tenter de travailler depuis un autre endroit...
...

C'est donc au monstrueux emblème, celui tuant la concurrence et bien de jolis petits cafés sympathiques jusque dans la Vienne la plus pittoresaque, que j'atterris rue St-Denis. Beaucoup d'humains y sont occupés, dont beaucoup d'humaines très jolies, mais aujourd'hui mon aura ne me vaudra de toute évidence aucun sourire. Essayons plutôt de nous concentrer un peu...
...

À tient, il y a internet sans fil...échappons quelques instants, à ces mornes lignes de code ne n'accordant pas à effectuer ce que j'attends d'elles aujourd'hui...

Envolons-nous plutôt. Chaque survol, de la bloguosphère, a cet effet pervers sur moi. Ils me surligne en jaune bien éclatant à combien d'années-lumière mon propre univers se trouve de la majorité de ces univers sur lesquels je peux jeter un oeil. Si leur vie est autrement comblée de part et d'autre, je ne compte pour ma part sur aucun amis, ou attention d'aucune nature. Il n'y a que par le biais de cette tribune, par l'entremise de quelques mots alignés, souvent au prix d'effort considérable, que je garde un peu contact avec un monde avec lequel je n'arrive autrement pas à me connecter. N'ayant qu'un univers triste, je n'ai comme sujet pour écrire que sa chanson tout aussi triste. Il est difficile d'élaborer sur ce qui nous est inconnu. J'aimerais trouver une âme charitable pour m'apprendre le plaisir, et la légèreté, le moment présent. Je ne sais en revanche, pas ce que j'aurais à offrir en échange contre d'aussi précieux cadeaux. Je réalise aussi le problème de me centrer autant sur mon petit cas, j'en viens à ne plus connaître que ça, oubliant qu'au-delà de ma petite personne le monde tourne lui avec ces hauts et ces bas.

Soyez certain, que chaque petit commentaire, aussi simple et insignifiant soit-il est apprécié comme il se doit. Ils sont pour moi ces uniques marques d'attentions, les seules étreintes, les seules sur lesquelles se maintient la créature, le loup solitaire affamé d'un peu plus que d'eau tiède.

Mais vous savez, ça passera, ça finit toujours par passer. Voyons voir ce que demain nous réserve. C'est peut-être là le problème en fait. On en vient à paresser et attendre que ça passe, gaspillant par le fait même ces précieuses secondes de vie qui nous ont été données à la naissance...

Pardonnez-moi, de miner sans doute, aussi votre humeur, par la lecture de tout ceci.


Faute de trouver plus de sourire, fouinant pour trouver une image, un tout petit soleil, je tombe sur ceci qui m'arrache finalement un demi-plissement de lèvre :)

Aristote, déjà, avait établi un lien entre le tempérament mélancolique et le génie, et la Renaissance avait hérité de cette représentation...

lundi 8 janvier 2007

Eye contact #1

En route pour le bureau, j'attendais le métro en faisant les cent pas station Jean-Talon. Dans ma vision périphérique, en noir et blanc, une forme incertaine semble plongée dans une lecture passionnante.

Cinq minutes plus tard, le métro arrive enfin. L'ombre incertaine se précise finalement en jeune femme. Intrigué par la métamorphose, j'aide quelque peu le hasard, souvent ingrat, et monte dans le même wagon qu'elle. Je trouve un siège ni trop près ni trop loin à porté de vue. Tenté par un petit défi du lundi, et aussi parce que j'avais aussi déjà prévu me lancer officiellement en campagne cette semaine, je décide de plonger lui adressant un regard doux, mais insistant.

Elle avait les yeux bleus clair ou gris peut-être, les cheveux mi-longs noirs, le visage agréable sans être magnifique, un anneau dans la narine, un autre au travers de la lèvre inférieure. Probablement mi-vingtaine, l'allure marginale, quelque part entre vamp et punk. Je dois dire qu'une telle allure accroche toujours mon regard, tout comme ...( hum, ça non, ce sera un autre billet ...peut-être )

Elle remarque l'attention, mais baisse les yeux aussitôt. Sans doute pour se confirmer qu'on l'a regardait bien, elle lève à nouveau les yeux et cherche cette fois ce regard posé sur elle, s'en suit alors une confrontation amicale entre deux humains voulant peut-être aller tous deux au-delà d'eux même. Quatre yeux se confrontent, se défient, s'apprivoise un instant éphémère...une seconde....deux secondes, non cette fois, maintenant aujourd'hui, je ne baisserai pas les yeux,....trois secondes, l'intensité monte d'un cran....QUATRE secondes....CINQ secondes....elle baisse finalement les yeux, le visage un peu plus coloré, un demi-sourire aux lèvres.

Je prétexte de chercher quelque chose dans mon porte-document et mettant fin à la joute, victorieux. Du coin de l'oeil, je la vois chercher à nouveau ce regard. Mais il se porte maintenant sur une autre qui vient de faire son entrée. En vérité, le regard ne vise personne et n'est que perdu, songeur. Ses yeux toujours portés sur moi, le visage sans nom, je lui accorde un autre petit coup d'oeil. Un sourire amical m'accueille cette fois. Je ne lui rends pas malheureusement pas cette subtile invitation. Les stations se succèdent sans que je ne lui prête d'autres attentions. Je me trouve quelque chose à lire et m'y cantonne.

Arrivé à ce que j'en devine sa station, elle passe devant moi, quitte le wagon. Les portes se referment, elle se retourne pour voir si peut-être un dernier regard l'attend. Toujours incapable de sourire, je lui présente pourtant une salutation amicale de la main, gage d'un souhait de bon jour.

C'est tout??? Eh oui! Peut-être je me lancerai un peu plus une autre fois. C'est promis!

Bon je sais, presque rien direz vous, rien de plus anodin. Cela suffira pourtant à me griser doucement toute la journée durant jusqu'à mon levé au petit matin demain.