dimanche 31 décembre 2006

photos pour blog

Passage à l'année 2007

Pour faire le saut dans la nouvelle année:

À minuit moins dix minutes,
Préparer un thé euphorisant,
Fermer toutes les lumières ainsi que tous
les appareils électriques de la maison.
Éliminer toute source de bruit.
Allumer une bougie,
La déposer par terre.
Trouver un coussin,
s'asseoir dessus.
Se concentrer sur la flamme,
Ne faire aucun voeux,
Faire le vide,
Laisser la vague nous faire glisser tout doucement
dans la nouvelle année en toute sérénité.


Une campagne ambitieuse pour 2007 mais peut-être devrais-je y mettre les bouchés doubles pour compenser le laxisme passé.

Alors, voici, je me lance :

-déménager, déjà cinq ans ici...malgré les jolis murs tout décorés.
-Prendre mon foutu permis de conduire, à l'âge que j'ai c'est parfois gênant, qui plus est le taxi et le train ça me revient cher en maudine.
Et comme le disait un certain papa égyptien à son garçon: 'Mon gars, tu vas pogner plus avec les femmbes' ( oui faut-il entendre le mot femmbe et sa déclination très particulière sortir de sa bouche)
-Payer toutes mes dettes.
-Prendre un cours d'appoint en français écrit, j'ai à coeur ma langue seulement pas toujours beaucoup d'habileté à la manier.
-Réaménagement de mes heures de sommeil est une priorité.
-M'inscrire à une activité sportive, l'empathie me gagnant un peu, bouger un peu me redonnera de l'énergie. En fait, j'avais en tête le dojo d'Aikido près de chez moi...
-M'inscrire à un cours de Tango argentin, dégustation de vin...enfin!
-Abandonner le café, et migrer au thé à 100% je suis présentement à 60/40
-M'inscrire à au moins un cours à l'université.
-Sortir mon sapin de noël d'il y a deux ans ( tout jaune depuis longtemps )
-Visiter la grande bibliothèque une fois par semaine au minimum.
-Demandez l'augmentation substantielle à laquelle j'ai droit, une fois obtenu changer de boulot.
-Passer mon entrevue pour devenir grand frère.
-Et puis peut-être quelque part au beau milieu de tout ça quelques papillons dans l'estomac, je l'espère.





Naissance de la créature

Les débuts sont remplient de promesses et laissent presque toujours entrevoir un avenir faste aux possibilités infinis. Le docteur les redoutes tout autant que les fins. Car les possibilités sembles trop souvent s'envoler au fur et à mesure que se succèdent les chapîtres.

...

Après une série de nuit blanches et d'interminables préparatif savament calculté, le docteur est impatient sa créature ouvrira les yeux dans un instant. Ayant reçu en héritage la somme de tous les maux et gènes brisés de la terre, ainsi que quelques lambeaux de chair du docteur, la création hideuse s'anime enfin dans une gerbe d'éclair, de spasmes, de contorsions et de cris stridents. Dans sont berceaux de fer, hérissé de pointes tâchées pourpres de sang, la vie déjà marque au fer ses balafres, cette créature qui partira bonne dernière. Hideuse certes aux yeux de tous sauf des siens, le docteur n'en est pas moins larme et ne peut contenir le bonheur qui le submerge de voir la chair de sa chair lui soutenir interrogatif et curieux. Le docteur retire doucement la chose dégoulinante de son sinistre berceau pour la porter contre lui tendrement.

Il y a peine deux minutes que la créature à forcé la vie à lui donner sa chance et déjà ces jours sont compté, pour elle déjà moins de six mois comme le stipulait les modalités de l'expérience.

Dans une inspiration toute spontanée, le docteur récite à demi-voix :

Bienvenue mon enfant.
J'attendais ta venue depuis si longtemps.
Du corps unique que nous faisions,
Deux entités distinctes nous seront.

Comme il me tarde,
de te voir grandir et faire tes premiers pas dans la vie.
Découvrir qui tu es, et apprendre de celui que tu deviendras.
Peut importe le mal, mon amour sera inconditionnel.
Car je suis ton père et pas une seconde,
Je ne cesserai de t'aimer.
Je te demande humblement d'accepter celui que je suis,
Dans toute ma force et ma faiblesse.

Au même instant, de l'autre côté de la terre, sur un autre continent,
une mère, visite son fils en prison. Ils ne se sont pas vus depuis plusieurs années:.

Tu es né en déchirant mes entrailles,
M'as cassé les oreilles par mille fois,
Privé de nombreuses nuits de sommeil,
Compromit une carrière prometteuse,
Fais perdre quelques rêves et illusions,
Et là aujourd'hui encore, tu coupes les ponts,
Et me brise le coeur.
Si ta venue au monde fut au prix
D'atroces douleurs de mon corps déchiré,
Elles ne seront que naines,
Si tu je devais me précéder dans la mort.
Je suis ta mère,
et jamais une seconde,
Je n'ai cessé de t'aimer.
Je te demande humblement d'accepter celle que je suis,
Dans toute ma force et ma faiblesse.

La genèse.

« In principio erat verbum - Au commencement était le Verbe.»

Dieu, Elvis, le Roi de la patate, le King de la déco. ou bedon un des frères Hanson

« Le Verbe naît, retentis, s'il est en vain, le verbe s'éteint et meurs.» Le Docteur

« Pour tout commencement, il y a une fin. Entre quoi, une infinité de possibilités, de découvertes et de bonheurs qui ne tiennent qu'à nous de croquer. La tragédie d'une vie: n'avoir su combler l'espace entre ces deux pôles.» Le Docteur

« Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture.» Jean Cocteau

Pour le Blogorythe nouvel arrivant, la Blogoshère est un univers intimidant. Peuplé ça et là de révélations et témoignage poignants, de tristes confidences, d'affres odieuses, de secrets sur lesquels nous aurions préféré ne pas tomber et règlements de compte en temps réel. La Blogosphère est heureusement et surtout peuplée de savoureux délices, de fine délicatesse, d'exquises perles, de révélations inattendues, de joyeuse et ou coquines anecdotes et d'histoires touchantes. L'on peut imaginer la Blogosphère comme un collectif cérébral mis en commun ou chaque neurone est en fait une personne à part entière. La Blogosphère permet à son visiteur d'entrer directement en lien avec sa fibre la plus intime. Mais par-dessus tout, cet univers revisité est habité par une multitude de prodigieux et dynamiques talents qui n’aurait de voix autrement. En somme, la Blogosphère livre une généreuse offrande à qui sait en apprécier sa substance.

Le moment est venu pour le docteur de mettre en marche la diabolique machine qui donnera vie à sa créature. L'instant est fébrile. Le souffle de la vie voudra-t-il seulement animer l'immonde création? Il est toujours temps d'abandonner, la vie ne s'y étant pas encore installée, plus tard ce sera un crime impardonnable.

Le docteur est prêt, il a passé tant d'heures à élaborer cette expérience.
Serrons les dents et abaissons le levier...

À propos de la créature.

La créature, c'est d'abord et avant tout une expérience didactique toute personnelle, un défi à relever que je me propose sous la forme d'une allégorie. La prémisse étant celle d'un docteur fou reclus engendrant une créature de toutes pièces. Le docteur étant bien sur moi-même et la créature l'ensemble des interactions provoquées par le contenu ajouté régulièrement sur la page. Pour survivre, la créature devra se nourrir de mots, d'idées partagées et de leurs réactions provoquées. Un tel exercice demandera rigueur, car pour survivre la créature devra être nourrie régulièrement, préférablement tous les deux jours. Dans les deux éventualités suivantes, la créature mourra d'inanition et restera à la vue de tous, mais inerte:
  • quatre jours sans penser, créer une nouvelle idée,
  • un deuxième oublie dans une même période de dix jours.

Nourrir une bête aussi gourmande requiert un apport intellectuel et créatif important. Aussi pour arriver à gaver un tel monstre le docteur fou devra aller là où il ne s'aventure que très rarement, c'est-à-dire au-delà de lui-même à la rencontre de l'autre.

Puisqu'il s'agit d'une expérience qui peut s'avérer concluante comme un échec cuisant, il est déjà établi que la créature en question aura une vie limitée. L'objectif étant de la maintenir en vie jusqu'à la fin de l'expérience soit dans six mois. L'expérience sera concluante si, une fois l'expérience terminée, j'ai su, maintenir la rigueur, l'intérêt et un flot constant de nouvelles entrées pour la durée complète.

Avant propos

Une 'personne' aux qualités innombrables et doublées d'une habileté toute naturelle à jouer avec les mots m'a tout d'abord refilé l'adresse de sa propre page, je l'en remercie, depuis laquelle j'ai entrepris mon exploration de ce monde parallèle passionnant. J'espère bien qu'elle excusera si mon squattage virtuel croise tout d'abord de similaires horizons au siens. C'est maintenant à mon tour de risquer ma propre aventure.

À propos de moi

Texte bidon pour le moment....Die archäologischen Stätten von Agrigent südlich des heutigen Stadtkerns von Agrigent gehören zu den eindrucksvollsten archäologischen Fundplätzen auf Sizilien. Sie zeigen vor allem die Überreste von Akragas (lat. Agrigentum), einer der bedeutendsten antiken griechischen Städte auf Sizilien. Die teilweise noch sehr gut erhaltenen griechischen Tempel zeugen von der Größe, Macht und kulturellen Hochblüte der damaligen griechischen Stadt.

Akragas war zwar erst 582 v. Chr. in einer zweiten Welle der griechischen Kolonisation gegründet worden, hatte sich aber bald, besonders durch den Sieg in der Schlacht bei Himera, zu der zweitwichtigsten griechischen Polis auf Sizilien nach Syrakus entwickelt. Diese Bedeutung fand ihren Ausdruck unter anderem in einer Reihe monumentaler Tempel, die im Verlauf des 5. Jahrhunderts v. Chr. entlang der südlichen Stadtmauer auf einem Höhenzug errichtet wurden, der in der archäologischen Fachsprache die Bezeichnung „Hügel der Tempel“ (ital.: Collina dei Templi) hat, im Volksmund aber (durch seine Lage unterhalb der heutigen Stadt Agrigent) als „Tal der Tempel“ (ital.: Valle dei Templi) bezeichnet wird. Die Bezeichnung „Tal der Tempel“ wird oft auch allgemein für die gesamten archäologischen Stätten von Agrigent verwendet.

Die Überreste dieser Tempel, vor allem der Concordiatempel, der zu den am besten erhaltenen Tempeln der griechischen Antike überhaupt zählt, waren auch ein Grund dafür, dass die archäologischen Stätten von Agrigent ab der Mitte des 18. Jahrhunderts für viele an der antiken griechischen Kultur Interessierte zu einem festen Bestandteil einer Bildungsreise nach Süditalien wurden. Auch Johann Wolfgang von Goethe schildert in seinem Werk „Italienische Reise“ seinen Besuch dieser Stätten.

1997 wurden die archäologischen Stätten von Agrigent von der UNESCO zum Weltkulturerbe erklärt mit der Begründung, „dass Akragas eine der größten Städte der Antike im Mittelmeerbereich war und in einem außergewöhnlich guten Zustand erhalten ist. Seine großartige Reihe dorischer Tempel ist eines der herausragendsten Denkmäler für die griechische Kunst und Kultur.